Vous est-il déjà arrivé de vous demander, en faisant vos courses, ce que signifiait vraiment l’appellation « sans lactose »? Vous n’êtes pas seul(e). La bonne nouvelle, c’est que nous sommes là pour vous aider à décoder ces termes et à vous sentir en confiance dans vos achats en matière d’alimentation. Alors, qu’en est-il vraiment de cette mention « sans lactose »? Entrons dans le vif du sujet pour le découvrir!

Qu’est-ce que le lactose? 

Le lactose est un sucre naturellement présent dans le lait et les produits laitiers. Alors que la plupart des bébés produisent une enzyme dite lactase pour digérer ce sucre, un grand nombre d’adultes en fabriquent moins en vieillissant, en particulier s’ils viennent d’un milieu où les produits laitiers ne sont pas un élément central dans leur alimentation. À

Qu’est-ce que l’intolérance au lactose?

Lorsqu’une personne ne produit pas suffisamment de lactase pour métaboliser le lactose, on dit qu’elle est intolérante au lactose. Cette intolérance peut entraîner des symptômes désagréables  après avoir consommé des produits laitiers, tels que des ballonnements et des crampes d’estomac. Il semblerait par ailleurs que 75 % des personnes perdent une partie de leur capacité à digérer le lactose lorsqu’elles atteignent l’âge adulte.1

Les produits sans lactose

Lorsque vous voyez la mention « sans lactose » sur une étiquette, cela signifie que le produit a été formulé pour éliminer le lactose, ou qu’il n’en contient pas en quantité suffisante pour poser problème aux personnes intolérantes au lactose. Il existe plusieurs méthodes pour éliminer le lactose. Voici les plus courantes:

1. Hydrolyse enzymatique: L’ajout de l’enzyme lactase aux produits laitiers ordinaires transforme le lactose pour le rendre plus digeste en ses formes les plus simples : le glucose et le galactose.
2. Séparation physique: Certains procédés permettent de séparer le lactose du lait, bien que cette méthode soit moins utilisée.
3. Alternatives non laitières: Les laits végétaux comme le lait d’amande, de soja et d’avoine sont naturellement exempts de lactose. Il convient toutefois d’être prudent, car certains d’entre eux peuvent contenir des additifs qui imitent la texture ou le goût du vrai lait, ce qui peut éventuellement inclure du lactose ou d’autres allergènes. Heureusement, les boissons Natura à base de plantes sont toutes sans lactose et sans gluten, alors vous n’avez pas à vous en préoccuper.

Bien lire les étiquettes

Un produit étiqueté « sans lactose » ne signifie pas forcément qu’il est totalement exempt de lactose. Cette mention suit les réglementations régionales et signifie généralement que le produit contient moins de 0,1 gramme de lactose par portion.

Un produit sans lactose est-il meilleur pour la santé?

Le simple fait d’être sans lactose ne rend pas automatiquement un produit meilleur pour la santé. Si la teneur en nutriments essentiels reste relativement identique à celle des produits laitiers ordinaires, certains produits sans lactose peuvent contenir des sucres ajoutés ou d’autres ingrédients utilisés pour rehausser la saveur. Il convient donc de toujours vérifier le tableau de la valeur nutritive du produit avant de l’acheter.

Conclusion

Les produits sans lactose sont principalement créés pour les personnes intolérantes au lactose, leur permettant d’apprécier les saveurs des produits laitiers sans en ressentir l’inconfort. Toutefois, il est essentiel de noter que ces produits pourraient encore contenir de petites quantités de lactose ou d’autres additifs. 

Si vous avez du mal à digérer le lactose ou si vous cherchez simplement une alternative plus saine, pourquoi ne pas envisager de passer aux laits à base de plantes? Voici des raisons convaincantes de franchir le pas:

1. Diminution du risque de maladies cardiaques: Remplacer le lait de vache (même les laits sans lactose) par du lait végétal peut potentiellement réduire les risques de maladies cardiaques, d’hypertension et de diabète de type 2. Une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association associe une alimentation à base de plantes à une diminution des risques de maladies cardiaques.2

2. Meilleur pour l’environnement: Une grande partie des émissions de gaz à effet de serre provient de l’agriculture animale. L’adoption d’un régime alimentaire à base de plantes peut réduire considérablement ces émissions. En effet, une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) suggère que l’adoption d’un régime végétalien pourrait réduire les émissions de gaz liées à l’alimentation de 70 % d’ici à 2050.3

3. Les animaux sont importants: N’oublions pas l’aspect éthique de nos choix. Tout comme nous, les animaux éprouvent des émotions, ressentent la douleur et accordent de l’importance à leur vie. Choisir du lait végétal plutôt que du lait de vache est une façon sincère de respecter ces êtres sensibles.

Vous craignez de manquer de nutriments? Rassurez-vous. Les boissons Natura à base de plantes sont enrichies de vitamines pour vous garantir tous les nutriments dont vous avez besoin. De plus, elles constituent une option plus saine que le lait de vache, puisqu’elles sont exemptes de cholestérol, de lactose et de mauvais gras.

Chez Natura, nous estimons que manger sainement ne devrait pas coûter plus cher. C’est pourquoi nos laits végétaux sont accessibles et abordables. Que vous soyez à l’épicerie, dans un magasin spécialisé ou que vous achetiez nos boissons végétales sur Amazon, les produits Natura sont toujours à portée de main, simplifiant ainsi la transition vers une alimentation à base de plantes.

Références:

1 – Mattar, R., de Campos Mazo, D. F., & Carrilho, F. J. (2012). Lactose intolerance: diagnosis, genetic, and clinical factors. Clinical and experimental gastroenterology, 5, 113–121. https://doi.org/10.2147/CEG.S32368

2 – Kim, H., Caulfield, L. E., Garcia-Larsen, V., Steffen, L. M., Coresh, J., & Rebholz, C. M. (2019). Plant-Based Diets Are Associated With a Lower Risk of Incident Cardiovascular Disease, Cardiovascular Disease Mortality, and All-Cause Mortality in a General Population of Middle-Aged Adults. Journal of the American Heart Association, 8(16), e012865. https://doi.org/10.1161/JAHA.119.012865

3 – Springmann, M., Godfray, H. C., Rayner, M., & Scarborough, P. (2016). Analysis and valuation of the health and climate change cobenefits of dietary change. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 113(15), 4146–4151. https://doi.org/10.1073/pnas.1523119113